Le poste de manager est l’un des postes les plus délicats. Comment ? C’est simple, la performance des équipes n’est nullement le fruit du hasard. Les managers doivent gérer le stress, l’organisation, les conflits parfois même ils se retrouvent face à des situations auxquels ils n’ont jamais été confrontés.
Les styles managériaux
Il y a cinq types de managers. Il y a le système paternaliste qui chouchoute les membres de son équipe. Le manager se charge alors de tout nettoyer derrière ses collaborateurs, il joue le bouc émissaire. Ensuite, le manager anémique qui se contente de regarder de loin pour éviter de créer n’importe quel lien. Il laisse son équipe livrée à elle-même. Puis, il y a le manager alternatif qui fait de son mieux pour trouver le juste milieu dans l’intérêt de tous. Le démocrate, quant à lui, se soucie plus de l’avis de chaque membre et fait en sorte que tout le monde participe aux prises de décisions.
Quel est alors le style idéal ?
Si l’on se réfère aux styles de managers cités ci-dessus, on peut conclure qu’aucune de ces méthodes n’est idéale. Le caractère du manager doit se conformer à ceux de l’équipe pour trouver l’équilibre parfait. Si l’équipe est oisive, un manager paternaliste ou anémique aura du mal à gérer son comportement. De même pour un groupe autonome qui est face au dictateur managérial, le courant passe très mal à cause de la contradiction de personnalité. Le manager alternatif, quant à lui, se focalise sur le fait d’être équitable entre la valorisation des relations humaines et les objectifs. Par conséquent, le but est difficilement atteignable. Dans tous les cas cités, l’équipe comme le manager perd son enthousiasme et sa motivation, ce qui nuit à la productivité. Enfin le démocrate, il n’y a aucun mal à faire participer tout le monde. Le seul bémol est au niveau du temps perdu. Bref, le manager parfait n’existe pas, mais il est essentiel trouver l’équilibre entre le temps, le tempérament et la technique à appliquer.